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L'ÉNIGME QUE REPRÉSENTE LE NOM DE "TAROT" (accès libre)

Dernière mise à jour : 2 avr.


Georges de la Tour, Le Tricheur à l'As de carreaux
Georges de la Tour, Le Tricheur à l'As de carreaux

  • QUELQUES ÉNIGMES DOIVENT ÊTRE RÉSOLUES SI ON VEUT OUVRIR LE LIVRE EN IMAGE QU'EST LE TAROT


L'amateur du Tarot doit commencer par regarder avec attention ce qui s'offre à ses yeux en se gardant de toute précipitation. Dès lors, toute une série d'énigmes s'offrent à lui. Résoudre ces énigmes est le premier pas pour ouvrir le Livre du Tarot.


Toute anomalie doit dès lors être explorée, car n'en doutez pas, le ou les créateur(s) du Tarot n'ont pas fait d'erreurs : une singularité, au sein d'un ensemble bien ordonné, est toujours un indice volontairement laissé par lui ou eux sur la route de l'amateur pour que ce dernier puisse s'orienter vers la clé qui lui permettra d'ouvrir le Livre du Tarot.

 

L'une des énigmes les plus évidentes réside dans le nom de "Tarot" : d'où vient-il ? Est-il un indice laissé par le ou les créateurs du Tarot pour permettre à l'amateur attentif d'ouvrir ce Livre en image ? Ou bien ce nom vient-il des joueurs et fait-il référence à une des règles organisant leurs échanges ?


Résoudre cette énigme ne peut se faire qu'à l'aide des historiens.


Capture d'image dans Les Mystères du Tarot de Marseille, de Philippe Truffault, Arte France, Média entreprise, 2015
Capture d'image dans Les Mystères du Tarot de Marseille, de Philippe Truffault, Arte France, Média entreprise, 2015

Les premiers nous apprennent que le tarot qui est inspiré en partie du jeu princier des cartes de Triomphes prend un nom spécifique dont les premières traces apparaissent au XVIe siècle, même si la découverte, au début du XXe siècle, de six Cartes de Tarot dans le puits de Milan qui sont en tous points semblables à celles du Tarot de Marseille tel qu'il est parvenu jusqu'à nous, conduit à penser que le Tarot existait avant ce ce nom de "Tarot" apparaisse dans les traces de l'histoire.


Sir Mickael Dummet, le plus grand historien du Tarot, l'affirme : ce qu'on appelle "le Tarot de Marseille" est en réalité un Tarot milanais, créé pendant la Renaissance, vraisemblablement au XVe siècle, à la Cour du Duc Ludovic Sforza.


Mais d'où vient le mot même de "Tarot" ? Était-il déjà en jeu lorsque ses créateurs se sont emparés des jeux princiers à Triomphes pour en faire un Livre en image de la philosophie qui était la leur ?

  • APPARITION DU MOT "TARAUX" AU DÉBUT DU XVIe SIÈCLE


Deux sources signalent, en Italie comme en France, l'apparition du mot "Tarot" pour désigner des jeux de cartes : des registres du comte d'Este à Ferrare parlent, en 1505, d'un achat de huit jeux nommés "tarochi" et, la même année, un notaire d'Avignon enregistre un contrat de cartier qui engage la livraison de quatre douzaines de jeux de "taraux".


Ces termes remplacent les mots "trionfi" italien et "jeux de Triomphes" en langue française.


Dans l'acte notarié avignonnais, les jeux qui font l'objet du contrat sont présentés, par le notaire, comme "communément appelés taraux", témoignant ainsi qu'à l'époque où il consigne ces quatre douzaines de jeux qui y sont en question, il y avait déjà un usage répandu de ce terme de "taraux".


Ce terme ne s'est donc pas répandu d'un seul coup, au début du XVIe siècle où des historiens en ont trouvé l'usage. Manifestement, le terme remonte au moins au siècle précédent. Le Tarot étant une modification profonde des jeux princiers à Triomphes en cours au XVe siècle, ce terme de "tarot" a probablement accompagné cette modification et est tout aussi probablement le fait des créateurs du Tarot dit de Marseille et qui résidaient à Milan à la Cour de Ludovic Sforza.


Reste qu'une telle hypothèse ne répond pas à la signification que ce terme avait dans l'esprit de celui qui, recréant un jeu de cartes à des fins philosophiques et spirituelles à partir des jeux à triomphes des cours italiennes, ne lui avait certainement pas donné sans raison un nom nouveau.


  • LES PSEUDO-ÉTYMOLOGIES DES OCCULTISTES DES XVIIIe ET XIXe SIÈCLES


La méconnaissance des raisons historiques qui ont pu conduire à la création du nom "tarot" que les historiens observent au tout début du XVIe siècle a conduit les occultistes des XVIIIe, XIXe, et même XXe siècles à une surabondance d'interprétations dans leur recherche d’une étymologie adéquate.


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Nous trouvons ces différentes interprétations dans le remarquable livre d'Isabelle Nadolny, L'Histoire du Tarot.


Parmi les propositions occultistes de l'origine du mot "Tarot", il y a le mot latin "orat" qui signifie, en langue française, "il parle" ou "il prie", et bien sûr, le mot hébraïque "torà" qui désigne « une image significative ».


On y trouve aussi la proposition d'Éliphas Lévi, né Alphonse Louis Constant, et qui fut un ecclésiastique, avant de s'affilier à l'Ordre occulte de la Rose-Croix universelle. Selon Éliphas Lévi, le mot latin "rota" qui, en langue française, renvoie à "la roue". Et le mot latin aurait lui même une origine dans le mot hébreux « Torah ».


Éliphas Lévi voit, en effet, dans le Tarot, l'image inspirée par les enseignements spécifiques et secrets de la Torah qu'il voit remonter à "la roue mystique d'Ézéchiel" et avant même celle-ci, à un savoir mystique égyptien transmis par les "magistes" et les "bohémiens".


La présence de "t" final dans le mot « tarot » est interprétée par Éliphas Lévi comme un signe laissés par les créateurs du Tarot pour que les adeptes se doutent que le mot "doit être retourné", envoilant ainsi son secret au grand public, tandis qu'il le dévoilait à une élite d'occultites, tout en illustrant la temporalité circulaire de la Manifestation, qu'on trouve aussi symbolisé dans le symbole bien connu de l'Ouroboros.


L'ouroboros et la pierre philosophale
L'ouroboros et la pierre philosophale

Toutes ces pseudo-étymologies latines et hébraïques sont nées de ce que les occultistes ont vu dans le Tarot de Marseille : la transmission en image des enseignements de la cabbale, enseignements que certains font remonter à une « loi orale et secrète » qu’aurait transmise directement Yahvé Dieu à Moïse sur le mont Sinaï, en parallèle à "la loi écrite exotérique" (la Torah).


Or, aussi intéressante que soient les apports de la Cabbale au monde des occultistes, cette tradition n’est pas celle du Tarot, car elle appartient à un espace-temps différent.


La Cabbale est provençale et espagnole et elle appartient aux XIIe et XIIIe siècle de notre ère, même si elle s'enracine dans une culture antique antérieure, en particulier dans la Littérature des Palais ou Écrits du Char céleste, ceux-ci sont eux-mêmes enracinés dans le gnosticisme. Le gnosticisme est, en effet, un courant spirituel qui, comme l'a expliqué Gershom Scholem, représenta une déviance du judaïsme des premiers siècles de notre ère, avant de recruter auprès des chrétiens.


Le Tarot est, de son côté, italien, propre à la Renaissance et naît d'un important renouveau de l'hermétisme, un courant de pensée contemporain du gnosticisme, mais à la doctrine opposée et enraciné dans la confluence d'une métaphysique égyptienne et d'une philosophie grecque.


Si vous voulez découvrir l'hermétisme, en tant que doctrine redécouverte par les créateurs du Tarot, je vous invite à lire ce post : résoudre l'énigme du H de la désignation de L'HERMITE et découvrir l'hermétisme.


Cette lecture du Tarot de Marseille à partir de ce que les occultistes des XVIIIe et XIXe siècles croyaient connaître de la Cabbale est la principale raison de la longue incapacité où se sont trouvés les amateurs du Tarot de recevoir le message du Tarot. Vous pouvez approfondir les raisons de cet aveuglement de presque trois siècle avec la lecture de ce post : la clé du Tarot et pourquoi elle est restée si longtemps introuvable.


  • LA RANGÉE DE CINQ DOIGTS ET LE TAROT


Cinq cartes ou cinq doigts font une Main pour les joueurs
Cinq cartes ou cinq doigts font une Main pour les joueurs

Dans la multiplicité des étymologies possibles du mot « Tarot », il n'y en a qu'une qui s’accorde pleinement avec cette vision propre à l’humanisme de la Renaissance que porte le Tarot de Marseille et qui, de surcroit, appartient à l'univers des jeux de cartes et à son champ sémantique : le mot grec "tarros" (ou "tarsos") qui renvoie à la rangée des cinq doigts dans la main.


Il n’y a rien d’étonnant en effet à ce que des joueurs cultivés de la Renaissance aient adopté le mot grec « tarros » pour désigner un jeu où la distribution initiale du jeu se faisait cinq Cartes par cinq, ce qui est attestée par une lettre de l’abbé Michel de Marolle datant de 1637 et encore, à la fin du XVIIIe siècle, par Court de Gébelin dans Le Monde Primitif qui décrivant le jeu de Tarot explique qu'à son époque encore, « on donnait les Cartes par cinq, ou de cinq en cinq ».


Cette distribution cinq Cartes par cinq s'est prolongé jusqu'au XIXe siècle, où elle a été abandonnée par les joueurs au moment où le tarot s'est dédoublé, devenant d'un côté un objet occultiste tandis que, de l'autre, celui des joueurs, il se débarrassait d'iconographies jugées trop médiévales, pour les remplacer par des scènes de la vie quotidienne dans la France de cette époque.


Retrouver cette distribution des Cartes cinq par cinq est cependant la clé qui permet à ceux qui cherchent le sens profond de ce jeu d’images d'ouvrir le Livre du Tarot, Livre dans lequel ils trouveront l’esprit même de la Renaissance. Elle dévoile l’Organisation holistique du Tarot de Marseille, une organisation en trois types de Cartes : Atouts, Honneurs et Nombres et qui témoigne d’une espérance humaniste et mystique : la foi dans le rôle que doit jouer l'humanité afin de permettre le mariage mystique de la Terre et du Ciel.


  • LA MAIN DES JOUEURS : UNE SUITE DE CINQ CARTES


Que le Tarot renvoie aux cinq doigts de la main, et par là même à la notion de « Main », ce qu'induit l'étymologie grecque renvoie aux usages des joueurs de cartes.


Les Tricheurs de Le Caravage
Les Tricheurs de Le Caravage

Le mot « main » désigne, par exemple, dans le jeu de poker, une combinaison de cinq cartes, et notons au passage aussi - car le nombre cinq est lié à la notion de main -, que l’on parle de "quinte" pour désigner cinq cartes de rang successif de la même couleur.


Ainsi, après une distribution, chacun des joueurs regarde ses cartes et sait avec quel type de main il démarre le jeu : une bonne main, une main médiocre, une mauvaise main.


Cette évaluation s'est étendue bien au-delà de l'espace sémantique du jeu de cartes. L’expression en langue française « avoir la main » insiste, ainsi, sur le fait d’être en possession d’un avantage manifeste dans l’ordre de l’activité et cela, quel que soit le domaine de cette activité. Celui qui a la main a la possibilité d’engager un mouvement décisif pour remporter une victoire. Il a, dit-on encore, la balle dans son camp.


Le mot "main" au sein des jeux, et d’une manière générale au sein des différentes activités humaines, renvoie donc à bien d’autres choses que cet organe de l’activité humaine qu’elle représente aussi, sur un plan purement physiologique, en tant qu’ensemble de cinq doigts. Elle symbolise l’activité humaine dans son ensemble, et même le potentiel d’activité que chacun possède.


Mais la notion de doigts contenue dans le mot "tarot" avait d'autres fonctions aux yeux des créateurs du Tarot de Marseille, dans son lien au nombre cinq, et du fait qu'une main complète a cinq doigts : elle rappelait d'abord le rôle essentiel qu'avaient joué les doigts de la main humaine, dans l'invention des nombres et du calcul à la préhistoire.


Cette notion des cinq doigts était aussi, en tant renvoyant au Nombre V, au fondement de l'architecture sacrée, tout comme elle rappelait les mesures de la quine de l'architecte, cette canne qui supportait tout le travail des bâtisseurs des temples antiques et des cathédrales médiévales. La main est, en effet, dans ses mesures et sa symbolique, au fondement de la géométrie sacrée, telle que la présentait Luca Pacioli dans De la divine proportion, et cela n'est certainement pas sans importance dans le choix du nom de ce jeu que les créateurs du Tarot de Marseille avaient créés.


  • L'ÉTYMOLOGIE GRECQUE EST-ELLE UNE HYPOTHÈSE HISTORIQUE ACCEPTABLE ?


Est-il historiquement judicieux d'imaginer que les joueurs aient eu, en usage, un mot enraciné dans l'étymologie grecque ?


La question se pose car l'historienne Isabelle Nadolny exclut cette hypothèse à cause du vocabulaire employé par le notaire dans les traces de l'apparition du mot en langue française en 1505 :

"Il y est écrit : vulgo appelatarum, c'est-à-dire "vulgairement appelé ; en d'autres termes, taraux est un terme de langue vulgaire. Les auteurs de l'époque faisaient une distinction entre les langues dites 'vulgaire' et les langues 'classiques', celles qui servaient à tout lettré dans ls études des humanités et qui étaient le latin, le grec et l'hébreu. Si cette mention parle de langues vulgaires nous pouvons alors écarter de nos recherches sur le mot 'tarot" toute hypothèse de racines latines ou grecques, et par extension de racines provenant de langues anciennes." (Histoire du Tarot, p. 87)

Nous ne souscrivons pas à un tel rejet de l'hypothèse selon laquelle le mot "tarot" aurait une origine dans l'étymologie grecque et cela pour de multiples raisons.


D'abord l'adjectif latin "vulgus" a certes pour signification possible un usage non raffiné, vulgaire, et populaire, mais il peut aussi signifier ce qui est courant, couramment utilisé, répandu, communément en usage et dès lors renvoyer à un usage qui n'est pas très récent, mais a déjà connu une forme de développement.


D'autre part, on peut supposer que le mot "tarochi" italien précède le mot "taraux" qui est probablement une francisation d'origine populaire du mot savant né en Italie. Même si le mot "tarochi" n'apparaît qu'en 1505, dans les registres de compte d'Alphonse d'Este, Duc de Ferrare, il remonte sans doute à l'époque où le Tarot fut créé, au milieu du XVe siècle.


Si le Tarot est bien né à Milan, et s'il a bien été inventé pour désigner la mise en image de la doctrine hermétiste ce qui représente l'essentiel de ce qui est affirmé sur ce blog, comment s'étonner que les créateurs du Tarot (bien mal nommé) de Marseille, aient voulu changer le nom des jeux qui les avait inspirés, les "trionfi" : ce qu'ils avaient créé était tout autre chose. Il s'agissait par ce nouveau jeu de faire passer un message hermétique, inspiré de l'antique Alexandrie où la langue parlée était... le grec.


Qui pourrait s'étonner que les inventeurs du Tarot de Marseille aient doté leur nouveau jeu, un jeu destiné à incarner une doctrine qui leur était éminemment précieuse, sans risquer les foudres de l'Inquisition, d'un nom en accord avec la langue parlée par la patrie de l'hermétisme ?


Les quatre Mains du Tarot
Les quatre Mains du Tarot

Il n'y a rien d'absurde en outre à imaginer que les créateurs du Tarot originel se soient servi de l'étymologie grecque pour désigner ce jeu en images où il s'agissait d'abord de distribuer les Cartes cinq par cinq, mais aussi où des Mains - des suites signifiantes d'Atouts - apparaissaient à la suite de cette distribution, racontant à qui sait entendre et voir une fabuleuse histoire.


Le mot "Tarot" se révélait en outre, à l'amateur attentif, l'un des moyens d'atteindre le message du Tarot.


En lui est contenu l'une des plus importantes clé du Tarot : la distribution des Cartes cinq par cinq.


  • LE TERME "TAROT" EST UN RAPPEL CONSTANT DE LA PREMIÈRE CLÉ DU TAROT : LA DISTRIBUTION DES CARTES CINQ PAR CINQ


Si le mot grec « tarros » a bien été utilisé pour désigner le jeu né à Milan en pleine Renaissance, et s’il a été adopté par les créateurs du Tarot ou par de géniaux utilisateurs, c’est aussi parce qu’il renvoie à l’importance que revêt le nombre cinq sur un plan symbolique.


Le Christ Transfiguré, plaque de marbre révélée par les travaux de 2016 sur le Tombeau du Christ du Saint Sépulcre
Le Christ Transfiguré, plaque de marbre révélée par les travaux de 2016 sur le Tombeau du Christ du Saint Sépulcre

C’est par sa main, et en tant qu'incarnation du nombre V que l’être humain peut transformer le monde sans s'éloigner de la perfection divine. Il suffit qu'elle se réfère au Nombre d'or dont le nombre cinq est la clé.


À cette époque où fut créé le Tarot : la Renaissance, l’Occident commence à être fasciné par la capacité de l’être humain à inventer, créer, modeler le réel à sa guise. À cette époque donc, et pour citer H. Arendt, l’homme fabricateur commence à remplacer l’homme contemplateur, au sommet de la hiérarchie des différents types d’être humain.


Mais l'homme fabricateur peut beaucoup dévier du droit chemin. D'où l'enseignement que dispense le Tarot où le Nombre cinq et la notion de Main sont essentiels.


S'il n’y a rien d’étonnant à ce que le créateur du jeu de tarot ait adopté un nom qui met l’accent sur la manière dont doivent être distribuées les Cartes chez les joueurs de tarot, il évoque aussi ce Nombre cinq qui rappelle le rôle que la main de l'être humain doit jouer, au sein du cosmos : devenir l'ouvrière du Ciel et permettre à la Terre et au Ciel de s’unir et se refléter pleinement l’un l’autre.


Comme le pentagramme étoilé et le pentagone régulier sont au cœur du dodécaèdre régulier, le nombre V est ce qui bâtit le Nombre XXI comme le met en évidence l’écriture romaine qui relie quatre V, deux à deux, par la pointe. Cette dernière représente l'humanité : le point le plus élevé de la Terre et le plus bas du Ciel.


Le Monde et le Christ transfiguré du Saint Sépulcre
Le Monde et le Christ transfiguré du Saint Sépulcre

C'est aussi ce qu'exprime la Carte ultime du Tarot, le XXI : l'Ève mystique, est placée au centre d'une mandorle entourée par quatre personnages qui renvoient autant aux quatre éléments (Terre, Feu, Air et Eau) qu'aux quatre Couleurs du Tarot (Denier, Bâton, Épée, et Coupe), et ceci, dans la posture du Christ transfiguré, tel qu'on a pu le redécouvrir sur la plaque de marbre scellant le Tombeau du Saint Sépulcre, en 2016, suite à sa rénovation.


L'humanité est au coeur du MONDE, au coeur du Cosmos, elle relie le Ciel et la Terre et son Nombre est le Nombre V qui règne sur les doigts de la Main, comme le montre aussi L'homme de Vitruve de Léonard de Vinci. Il suffit pour que tout change et à jamais que cette main de l'humanité sache devenir la Main du divin.



Commentaires


Remerciements

Tous mes remerciements à Yves Reynaud pour son autorisation à l'usage de son Tarot Convers en illustration de l'Organisation holistique du Tarot de Marseille. 

https://www.tarot-de-marseille-heritage.com/catalogue_conver1760.html

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